Voyez comment bougent les viscères dans notre cavité abdominale, vous comprenez pourquoi nous voulons les laisser libres.
https://www.facebook.com/stockbridgeosteopathicpractice/videos/10156220621715690/
Crédit : Stockbridge Osteopathic Practice
Voyez comment bougent les viscères dans notre cavité abdominale, vous comprenez pourquoi nous voulons les laisser libres.
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Crédit : Stockbridge Osteopathic Practice
Le guide alimentaire canadien 2019 est sorti aujourd’hui. Depuis plus de 13 ans au Canada, j’explique pourquoi la nutrition est un élément indispensable dans un traitement ostéopathique et que certains aliments sont inflammatoires, donc nocifs (comme les produits laitiers). Et, ce jour, mes conseils si critiqués se retrouvent dans ce guide. Pas encore parfait, mais il se rapproche considérablement de l’alimentation prônée dans mon blog (eurosteo.org/blog/my take on the big secret of health, en français) avec les autres conseils pour être en bonne santé.
Cette fois-ci au moins il est associé à la science et surtout se démarque officiellement des lobbys alimentaires, tels producteurs laitiers et céréaliers. Plus objectif, on peut enfin discuter.
Lisez, commentez et surtout … essayez, bon appétit.
Récemment une personne m’a appelé pour prendre un rendez-vous pour une première évaluation, mais en apprenant qu,il faut payer cette séance elle a annulé. je pense qu’il est important d’expliquer en quoi consiste une première séance en général.
Il existe bien sûr une partie administrative, « ouverture du dossier » avec les informations usuelles à propos du patient, remplir le formulaire au préalable permet de gagner un peu de temps; puis nous demandons la (les) raisons de la visite, contrairement à certaines professions, plusieurs problèmes peuvent se poser, nous avons une approche globale. Également votre historique médical, maladies, médicaments, activités, chirurgies, allergies, nutrition etc… Comme pour les médecins, ceci peut nous donner 80% du problème et une idée sur le plan de traitement, ou regarder et quoi regarder. Puis commence la première séance avec « toucher »: ici nous testons les différents systèmes, pas de recettes puisque chacun de nous a sa propre expérience, approche, technique, mais contentement nous cherchons la(les) raison(s) qui cause(nt) votre condition actuelle. Nous ferons un premier traitement avec ajustements, adaptés au système, mécanique, viscéral, crânien, fascial… un ou plusieurs d’entre eux d’ailleurs. Pas d’attentes anticipées, la physiologie du patient et sa réaction sont nos guides. On re-teste bien sûr pour voir comment cela réagit et dès que l’équilibre est atteint, ou que le corps du patient n’est plus réceptif, nous concluons la séance avec des conseils de toutes sortes, peut-être exercices et références, et en généra; nous expliquons que les deux premiers jours peuvent être un peu rudes, résultat de la réaction physiologique du corps aux profondes informations; et nous proposons un suivi, fréquence dépendant du problème, bien sûr. Rien de systématique ici, à l’exception des commotions cérébrales et parfois les bébés, et très rarement plus d’une séance hebdomadaire.
Maintenant vous devez savoir que les séances d’ostéopathie ne sont pas réservées aux patients en souffrance, c’est en fait plutôt une thérapie préventive. Donc, si vous cherchez simplement quelqu’un pour un suivi afin de vous aider à rester en santé, l’ostéopathie est définitivement ce dont vous avez besoin. Par exemple, les patients originaires de pays dans lesquels l’ostéopathie est déjà régulée, sont habitués à chercher un thérapeute, ouvrir un dossier, puis viennent tous les trois – quatre mois pour un suivi préventif; au fond, rien à corriger chaque fois, mais toujours des petits ajustements pour garder le patient dans un bon équilibre physiologique. D’autres patients veulent un suivi mensuel, à la convenance de chacun, dans un esprit de concertation objective.
Essayer, en espérant vous voir bientôt, pas nonplus d’âge minimal ou maximal.
La plagiocéphalie est la déformation du crâne du bébé, caractérisée en particulier par une asymétrie du crâne et de la face. Peut être causée par une nuque raide, congénitale ou acquise dans les premiers jours de la vie, mais le plus souvent par une position prolongée sur le dos, toujours le même coté de la tête au contact du matelas. Cette recommandation de la position couchée sur le dos fut stricte en raison de la suspicion de la fréquence de morts subites du nourrisson lorsqu’ils étaient couchés sur le ventre. En fait il a été prouvé que cette mort subite a une raison non idiopathique (aucune cause connue) et que la position n’a aucune incidence, mais ceci n’est pas notre sujet ici.
Sans traitement la plagiocéphalie peut évoluer jusqu’à l’âge adulte. À côté de l’aspect esthétique, cela cause des distorsions du crâne et de la face, ce qui déforme aussi la mâchoire, avec des incidences négatives sur l’occlusion (ouverture, fermeture de la bouche) la vision, l’audition, la succion, la mastication, l’implantation dentaire, l’orthophonie (l’articulé surtout). Au niveau postural, possible scoliose, adaptative, mais parfois, malheureusement, compensatoire, avec de nombreuses conséquences néfastes.
Des études françaises ont démontré l’augmentation impressionnante du nombre de plagiocéphalies ces dix dernières années. Deux études canadiennes ont montré que 46% de bébés étaient concernés en 2013 contre 22% en 2004. plus du double en 10 ans! Sans doutes des chiffres similaires en France, pour information.
La recommandation du décubitus dorsal est de toute évidence la cause majeure, pire avec l’utilisation de certains gadgets (sic) comme des blocs latéraux, des blocs crâniens, des matelas « cocooning » qui créent de plus grandes compressions sur le bébé, la partie crânienne reposant sur le matelas étant plus et plus longtemps comprimée en fait.
Mais ils existent des solutions, la prévention étant la plus importante bien sûr.
Pour les cas les plus sévères, un casque moulé au crâne du bébé peut être envisagé, mais l’efficacité est fortement mise en doute; il n’est absolument pas logique de traiter une compression en infligeant une compression, plus importante de fait.
La chiropraxie, la physiothérapie (kinésithérapie en France) vont plus particulièrement travailler sur la posture du cou, de la colonne, du bassin.
L’ostéopathie va avoir une approche, en fait, plus globale, en connexion avec les techniques précédentes, en ajoutant des techniques crânio-sacrées, externes et aussi intra buccales. Avec toujours les mêmes principes immuables, test-correction- re test; pour en finir une fois pour toutes avec ces débats stériles entre les différents apprentissages professionnels, nous ne nous opposons pas, nous nous complétons.
La partie préventive qui est également correctrice,concerne les recommandations de positionnements. Pas invasif et en relation intime avec les parents, premiers concernés bien sûr.
Changer fréquemment la position, par exemple sur le dos la nuit (pour ne pas heurter les susceptibilités médicales), mais en inversant le sens du bébé d’une nuit sur l’autre. De cette façon l’accès des parents se fera alternativement d’un cote et de l’autre, le bébé tournera donc la tête vers la droite ou la gauche selon le côté d’ou viennent les parents. Le jour, coucher le bébé sur l’un et l’autre côté n’est pas un problème; un nouveau-né ne peut pas se tourner seul sur le ventre à partir de la position fœtale, et, quoiqu’il en soit, cette position ventrale n’est pas un souci avec la présence des parents. Alterner le port du bébé d’un côté et l’autre lors de l’allaitement, ou simplement pour le porter afin de le « pouponner », le contact parents-bébés est un merveilleux médicament en soi.
La plagiocéphalie n’est pas une fatalité, ni n’est irréversible. En général, de montrer un bébé à un ostéopathe (France et Québec, ici Osteopathic Manual Practitionner) pour une évaluation en prévention, comme c’est le cas pour les adultes, ne fera jamais de mal. Cela permettra de constater si tout prend sa place normalement, de la vie embryonnaire jusqu’au développement physiologique et la croissance; des membranes, os du crâne, la mobilité, le(s) rythme(s)… Et, en cas de dysfonctions, digestives, de sommeil, posturales, plagiocéphalie par exemple le professionnel va restaurer les équilibres requis et référer aux professionnels indiqués si nécessaire, en rassurant les parents dans leur situation de responsabilité de la santé future de leur enfant, tout en les aidant à déculpabiliser.
Aussi fou que cela puisse paraître, la liste suivante résume ce dont nous avons besoin pour être en santé, selon nos propres capacités.
1. Activité: tous les jours l’équivalent de 20 à 30 minutes de cardio léger, la marche, le yoga, la méditation… et 3 fois par semaine, ou plus, d’amener le rythme cardiaque à 80% du rythme maximal (qui est 220-l’âge), avec ous sans interruption.
2. Une nutrition santé: Vaste débat, mais pour faire simple, un régime tel que celui des hommes des cavernes (chasseurs et cueilleurs) est un bon exemple. des protéines animales et/ou végétales, des légumes sans restrictions, des fruits de saison (attention au sucre) et des noix (sauf cacahuètes qui sont des légumineuses). En ce qui concerne les graines, modération et perspicacité, le riz (indien, asiatique) est acceptable comme certaines graines ancestrales (quinoa, sarazin, césame, mil, sorgho…); les produits laitiers ne devraient pas être dans le décor, inflammatoires, acidifiants. De même que les graines modernes (blé, maïs, avoine…) qui n’existent que depuis l’agriculture, il y a 10000 ans, alors que les anthropologistes ont démontré que le corps humain nécessite entre 40 et 70000 ans pour s’adapter à une nouvelle nourriture: le blé est un exemple frappant, et a de plus énormément changé ces dernières 50 années.
3. Ne pas fumer. Dois-je expliquer?
4. Alcool en modération; un verre de vin (faible en soufre est encore mieux) n’est pas un vrai souci, mais soyons plus attentifs avec la bière (puisque faite à partir de céréales).
5. Eviter les métaux lourds sous toutes formes à doses élevées. Certains poissons en boîte, amalgames dentaires, additifs dans certains vaccins. Petit aparté pour les déodorants en bâtonnets, le nombre de cancers du sein augmente, en particulier les tumeurs près du creux de l’aisselle (cause à effets?).
6. Eviter au possible les pollutions. Pas facile, en particulier la vie citadine, mais les activités physiques aident à équilibrer jusqu’à un certain point les toxines de l’environnement.
7. Gestion positive du stress. Pas de recette pour ça, à chacun de chercher à ne pas voir que le coté sombre des choses. Rester à distance des jugements critiques est positif, mais plus facile à dire qu’à faire. Encore une fois l’activité physique est un stimulant émotionnel.
8. Avoir une flore intestinale saine. Gros débat là encore. Hippocrate disait il y a plus de 2300 ans que toutes les maladies débutent dans l’intestin. Beaucoup de livres et recherches expliquent les liens entre cette flore et les troubles neurologiques, maladies auto-immunes, autisme. Pour de plus amples informations juste rechercher sur internet « déséquilibre de la flore intestinales » et « probiotiques ».
9. Sept à neuf heures de sommeil. C’est ce dont notre cerveau a besoin pour récupérer, se libérer des toxines et laisser les régions cérébrales dédiées à la mémoire le temps d’intégrer les informations de la journée.
Espérons que ceci vous aura donné quelques indications sur la manière d’améliorer votre santé petit à petit.
Lien en anglais, mais aucun doute qu’en inscrivant « interstitium » sur votre moteur de recherche en français, beaucoup de nouveau documents vont apparaître bien vite.
Ceci est probablement ce qui explique comment nos techniques crâniennes, viscérales, fasciales, vasculaires et certainement l’intégration mécanique fonctionnent. L’interconnexion de tous les systèmes du corps peuvent définitivement être reliés à ce type d’organe « fluide ». Si cela peut expliquer les métastases, le pire qui puissent nous arriver, probablement ceci montre aussi le meilleur, notre faculté d’adaptation, cette force de survie.
Certainement beaucoup de choses à attendre de cette découverte, espérons pour le meilleur.